Confirmation et conservatoire des privilèges de l’église Notre Dame de Mouzon (en terre d’Empire) auquel apparaît saint Marceau.
Original privilège de noble mémoire Robert Roy de France donné à l'église Notre Dame de Mouzon à l'an de l'Incarnation de Notre Seigneur mil vingt portant confirmation et conservatoire pour les privilèges, possessions de ladite église et principalement pour Thin avec ses appartenances, prés, bois, champs, pâtures, eaux et autres appendances. Aussi Justice et en la ville de Saint Marceau et au lieu de Mortain avec toutes leurs appendances ». Traduction N. Sériemaud.
…Thin cum ecclesia in honore Sanste Marie dicata, pratis, silvis, campis, pasturis, aquis et omnibus appendiciis suis, Justinia cum pratis, silvis, campis, pasturis, aquis et omnibus appendiciis suis et in villa Sancti Maecelli dimidia ecclesia, et loco qui dicitur Martarium predium cum omnibus suis.
…Thin avec l'église dédiée en l'honneur de Sainte Marie, les prés, les bois, les champs, les pâturages, les eaux et toutes ses dépendances, Justine, et ses prés, les bois, les champs, les pâturages, les eaux, et toutes ses dépendances, et dans la ville de St. Marcel la moitié de l'église et l’endroit qui est dénommé Mortaire (?) avec tous ses biens.
B.n., collection Champagne, T.150 N°4
Relevé par C.Renaudin 1985
1187 - 20 décembre
Bulle de Grégoire VII, pape, qui confirme les privilèges de l’église de Saint-Pierre de Mézières, ainsi que tout ce que les chanoines ont acquis de Baudoin de Mézières dans la dîme et le four banal de Villers et la dîme de Saint-Marcel.
A.D. Ardennes G.42
Relevé par C.Renaudin 1985
1252
Le comte de Rethel en donnant à Etienne le fief de Villers lui signifiait qu'il tenait cette terre « devant tous hommes »
Relevé par C.Renaudin 1985
1280
Alliance des Bohan avec les Saint Marcel qui serait à l'origine des droits des Bohan, elle se situe vers la fin du XIIIe siècle sans doute pour expliquer la division du fief de Villers au début du XIVe siècle.
E. Thellier dans son Histoire du Canton de Flize (Manuscrit. Arch. Dép. Ardennes)
1289 – Juillet
Vidimus reproduisant les termes mêmes du Privilège de 1020.
1290
L'acte d'hommage à la comtesse Jeanne de Rethel de Jacquemin d'Orchimont auquel Étienne II de Saint Marcel a servi de témoin, donne quelques indications sur la position déjà acquise à la deuxième génération par les Saint Marcel
Relevé par C.Renaudin 1985
1306
Le Pouillé de Reims - c'est-à-dire le catalogue des églises du diocèse - indique que l'église de Saint Marcel est devenue la succursale de celle de Villers.
Relevé par C.Renaudin 1985
1325
Jehan de Saint Marceau rend un aveu :
Vez-ci le fié que Jehans de SaintMarc. tient à vous en Champagne, de la châtelainie de Rethel, une maison et une grange et doit la garde à Rethel pendant 40 jours.
Jehan de St Marc. Quelques terres à St Marceau.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1330
Gauthier de St Marceau, moine de St Hubert, est choisi comme arbitre entre les habitants de Bohan et leur seigneur au sujet de divers droits féodaux.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1383
Déclaration des biens du chapitre de Mézières : les ¾ des dîmes grosses et menues de St Marceau et des prés au même lieu.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1387 - 15 août
Jean de St Marceau signe un accord en vertu duquel il reconnaît devoir au comte de Rethel le service de garde au château de Mézières pendant deux mois qu’il faisait autrefois au château de Stonne, possession des comtes de Rethel. « L’obligation de ce service incombait à Thierri de France en retour d’une rente de dix livres sur les vinages de Mézières, mais Jean qui avait épousé la fille de Thierri, dut accepter l’héritage de son beau père avec toutes ses charges ».
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1407
Jean de Chalandry, écuyer, seigneur de la Morteau dans le ressort d'Omont et de Saint Marcel sur le mont.
Relevé par C.Renaudin 1985
1440
Un terrier du comté de Rethel établi entre 1440 et 1470 indique encore que Saint Marcel devant Mézières est du fief de Neuflize. (Ajoutons pour la curiosité que ce terrier précise qu'Evaux, actuellement le lieu-dit d'Eva sur la commune de Balaives, ressortait du fief de Saint Marcel).
Relevé par C.Renaudin 1985
1443
Alard de la Glizeulle, lieutenant général du bailli du Rethèlois est également seigneur de Saint Marceau et ses descendants le resteront jusqu'à Philippe de la Glizeulle en 1572.
Relevé par C.Renaudin 1985
1444
Geoffroy de Villers faisant le dénombrement de ses biens cite « mes bois que j'ai entre Villers et Saint Marcel, joignant le bois de Florainville et les bois des Ayvelles avec les bois des Mouyés, où nul ne peut tailler ni couper en iceulx qu'il ne commette amende de 60 sols parisis ».
Relevé par C.Renaudin 1985
1447
Jacquemart de Bohan, qui mourut en fin d’année, avait hérité de la seigneurie ou partie de la seigneurie de Saint-Marceau, entrée dans la famille de Bohan vers 1290.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1448 - 6 avril
Les trois fils de Jacquemart de Bohan se partagèrent la succession de leur père; la seigneurie de St Marceau échut avec celle de Sugny et de Coucy à Gobert de Bohan, écuyer.
Relevé par Geneviève Pierre 1936 et C.Renaudin 1985
1449
Alard de la Glizeulle se déclare, seigneur de Saint Marceau avant d'être seigneur d'Hannogne et de Saint Martin et que dans l'aveu concernant cette dernière seigneurie il dénombre « une masure là où il solait (il y a d'habitude) une maison »
Relevé par C.Renaudin 1985
1469 12 juin
Jean de Guignicourt rend un aveu au comte de Rethel pour les fiefs qu’il tenait de lui, il se qualifie seigneur de St Marceau, This, la Grève, Giraumont, St Marcel-les-Clavy et Guignicourt, gouverneur du château de Montcornet-en-Ardenne.
Relevé par Geneviève Pierre 1936 et C.Renaudin 1985
1481
Jean, seigneur de St Marceau est constitué avoué ou vidame de l’abbaye de Mouzon, il avait épousé Isabeau d’Ayvelle en 1490.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1521
Pendant le siège de Mézières mourut un Monseigneur de Saint Marcel. Il s'agissait de Colard de La Glizeulle.
Relevé par C.Renaudin 1985
1546
Un autre seigneur de Guignicourt par alliance avec la famille de Maillart, Jean de Berles, est encore seigneur de Saint Marceau.
Relevé par C.Renaudin 1985
1572
Échange de prés au « Pré aux saules » entre Philippe de La Glizeulle et l'église de Mézières
Relevé par C.Renaudin 1985
1580
Bail emphytéotique portant sur 75 arpents de bois dit « bois de Florainville ».
Relevé par C.Renaudin 1985
1592-1593
Un combat est livré entre les troupes de la ligue et celle du roi au lieu-dit « Montbéton », sis terroir de St Marceau et la tradition rapporte que ce combat fut des plus sanglants.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1606-1625-1633
Trois dates néfastes à St Marceau que la peste désole, y faisant de si nombreuses victimes, le cimetière ne suffisant plus aux inhumations hâtives, on creusait une fosse commune.
La peste se fit cruellement sentir à St Marceau, St Martin, Boutancourt, Flize, Villers sur Bar, et Sapogne. Le fléau disparaissait momentanément, puis reprenait avec une intensité nouvelle à des intervalles irréguliers.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1657
Statistique de Terruel pour l’élection de Rethel.
Gouvernement de Mézières, Saint Marceau sur le Mont à Mr de Guyse. – Autrefois 30 habitants. Terres 198 arpents dont 26 aux habitants. – Prés 137 dont 16 aux habitants. – Ménages 24 et 2 demi. – Charrues 8. – Paie à Luxembourg 264 livres. – Taille 517 livres – 580 * –. Gardes et corvées à Mézières. – Paie 100 livres par an aux chanoines de Mézières pour usages.
*le second chiffre est celui de 1657
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1673
Visite de monseigneur le Tellier, archevêque de Reims.
….St Pierre de Villers à la présentation du chapitre de Mézières- Secours : St Martial de dessus le Mont ; Les deux seigneurs sont hérétiques, celui du secours, c’est Desfourneaux. Prêtre : Jean Fontaine.
L’Eglise de St Marcel en meschant esta à la charge du chapitre de Mézières.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1676
Visite de monseigneur le Tellier, archevêque de Reims.
Prêtre : Jean Chauvel Saint Martial, ordonné aux chanoines de réparer le cœur et le cancel, les habitants vont relever la nef qui est par terre, moyennant 300 livres.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1679
Renouvellement du bail emphytéotique de 1580 portant sur le bois de Florainville.
Relevé par C.Renaudin 1985
1680
Jean Gilmer, vers 1680, s’installe comme meunier au Moulin sur la Vence.
1702 à 1777
Une longue procédure oppose les habitants de Boulzicourt et de Saint Marceau concernant les abus de la part de cette dernière communauté dans l'usage des pâturages, le droit de parcours. Des troupeaux composés parfois de 150 moutons appartenant aux habitants de cette commune séjournaient plusieurs jours durant sur les herbages dont jouissaient les laboureurs de Boulzicourt, et des clôtures furent arrachées ».
Louis Grétrin, histoire de Boulzicourt
1720
St Marceau 41 feux.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1722
Pierre Poussart fils d'un charpentier de Saint Martin, arrivé en 1722 comme meunier, charpentier et foulon au Moulin sur la Vence. Les Poussart sont restés de père en fils jusqu'en 1770.
1769
St Marceau
Baillage de St Ménéhould
120 communiants
Revenu non indiqué parce que réuni à celui des Ayvelles
Revenu de la fabrique : 100 livres ; taxes 11 livres.
Relevé par Geneviève Pierre 1936
1778
Renouvellement du bail emphytéotique portant sur le bois de Florainville.
Relevé par Claude Paris, cité par C.Renaudin 1985
1789
André Poncelet, nouveau meunier. En 1793 déclare son fils qui vient de naître sous le nom de Liberté-Égalité. C’est le Grand Poncelet du document écrit par Pierre Colin-Gilbert. En 1799, il quitte le Moulin sur la Vence pour s’installer à Flize.
1793 - octobre (brumaire an II)
Arrestation de Charles François de Paul d’Herville, et incarcération au Mont Dieu, dans la cellule n° 18. Il y restera jusqu’en février 1795.
1798 - juillet
Le 2 thermidor an IV, Simon Baroist, juge de paix à Mézières, « achète un bien au ci-devant chapitre de Mézières nationalisé par la loi du 3 novembre 1789, consistant en terres et pâturages au ban de Saint Marceau, lieu-dit le bois de Florainville, lequel bois est vendu sans préjudice du bail emphytéotique au dit bien qui continuera d'avoir son exécution conformément à la loi »
Relevé par C.Renaudin 1985
1820
Ambroise Coffin, qui a dû arriver comme meunier à Saint Marceau vers 1820, probablement en achetant le moulin déclaré bien national, est encore en 1834 désigné comme meunier propriétaire du moulin.