"Je vous signale que, pédagogiquement, je suis sensé avoir exercé mon métier pendant 10 ans à Saint Marceau, d’octobre 1935 à octobre 1945. En réalité, je n’ai effectivement enseigné que pendant 4 ans, d’octobre 1935 à fin juillet 1939."
Né en 1911, Mr Claude RENAUDIN
venait, avec ses parents, passer habituellement 3 mois à St-Marceau, les 3 mois des vacances scolaires de l’époque. Ces séjours se situent évidemment après la guerre 14/18. Voici son témoignage...
Mme HUREAUX
a vécu pratiquement toute son enfance dans ce qui est actuellement le chemin des Sarts. Elle se souvient avoir quitté en 1936 la maison BELOTTI, rue Basse, où vivait sa famille, pour venir habiter la maison LEBAS, avec pour voisins, les LEBAS (l’Etoupette), maison mitoyenne au sud, Hermance FAGOT au nord, et en face, Charles PARIS à droite et Eugénie GRAFTIAUX à gauche. Le 22 mars 2005, avec Mme Monique HUREAUX née CROIZIER.
Née en 1932, Mme DEHUT
a des souvenirs qui commencent à être précis à partir des années 1938 et 1939. Nous nous sommes donc attachés à évoquer avec elle la vie au village, de cette période à la fin des années 50 ou au début des années 60. Le 26 SEPTEMBRE 2014, avec Mme Marie Louise DEHUT née DIACRE.
Gisèle HAMAIDE
avait 6 mois quand ses parents sont venus habiter la maison, actuellement au 13 rue de la Folie, fin juin 1933. Ceux-ci, après leur mariage, en 24, ont habité la maison LEBAS avant les CROIZIER, et c’est là, en 1926, qu’est née Raymonde, leur fille aînée. Le 28 avril 2015, avec Gisèle HAMAIDE née PARIS, et son mari Bernard.
Habitant le village depuis plus de 50 ans, instituteur, puis un temps secrétaire de mairie, conseiller municipal, observateur et acteur de la vie du village, M RAULET fait également œuvre d’historien, notamment du passé de SAINT-MARCEAU, et les souvenirs qu’il a accepté de partager avec nous sont donc très précieux. Interview de Mr et Mme René RAULET
le 23 Juin 2005.
Mr Camille BECRET
est placé dans la ferme de Mr et Mme Rondeau à St Marceau à l’âge de 14 ans. Logé, nourri, blanchi, il y travaille comme commis de culture.
Madame Bernadette TAYOT
témoigne : Dans ce village (de Saint-Marceau), tous les travailleurs juifs ont échappé à la rafle. 24 personnes ont été affectées à Saint-Marceau : un homme est déporté dans le convoi 57 du 18 juillet 1943, alors qu'il était reparti à Paris en septembre 1942.
Il en reste 16 sur la liste établie par le maire le 1" janvier 1944, enfants compris : aucun d'eux ne figure dans les convois de déportation.